5 choses à savoir sur Helena Noguerra
Dans Les Vacances de Ducobu (sur TF1, le 27 décembre) elle est madame Gratin. Dans la vie, Helena Noguerra est une sacrée belle fille qui n’a pas sa langue dans sa poche, qui ne chante pas que sous la douche, mais qui, en revanche, ne triche qu’au cinéma. Portrait en 5 points d’une (autre) brune qui ne compte vraiment pas pour des prunes !
Du cultissime Lunettes noires, devenu générique de l’émission Lunettes noires pour nuits blanches, de Thierry Ardisson, à la fin des années 80, à Année zéro, son dernier album, en passant par Fraise vanille, en duo avec Serge Rezvani (un délice !), Helena Noguerra mène dans la musique comme au cinéma une carrière joyeuse et bigarrée qui lui ressemble.
1. La belge connection. Débarquée en France avec Lio, sa grande sœur avec laquelle elle a débuté, Helena Noguerra compte dans la déjà longue liste des artistes belges qui font, entre autre, le bonheur du cinéma français (Cécile de France, Benoît Poelvoorde, François Damiens, Matthias Schoenaerts, etc.). D’origine portugaise, ses parents ont quitté leur pays juste avant la révolution. « Je suis très contente de ce hasard qui m’a fait naître en Belgique, parce qu’il y a un côté absurde et surréaliste chez les Belges qui contre-balance bien la saudade, ce quelque chose d’un peu dramatique, commun à tous les Portugais », nous avait-elle confié. En tant qu’immigrée belge, elle ne vote pas. Et dit le regretter.
2. Adorée des petits … et des beaucoup plus grands ! Actuellement, Helena Noguerra s’apprête à tourner une comédie sur les camps de réfugiés pour M6 et prendra, dès le 23 mars, les chemins du théâtre des Abbesses, à Paris, pour y jouer Vera une comédie féroce sur le monde du travail avec notamment Karin Viard. Mais c’est grâce au personnage de madame Gratin -perruque rouge et voix perchée- dans L’élève Ducobu et Les vacances de Ducobu, qu’elle est devenue d’un coup l’idole des enfants. Et c’est un tout autre rôle dans lequel elle trimbalait ses longues jambes de gazelle, sa plastique plus que parfaite et des répliques du genre « Ça fait trois jours que j’ai pas baisé, j’ai des fourmis dans la chatte » (L’arnacœur avec Vanessa Paradis et Romain Duris, près de cinq millions d’entrées), qu’elle a gagné une vraie popularité auprès des grands ! Helena Noguerra a osé, et son humour a fait Bang! (titre d’un de ses albums).
3. Tatouez-moi. Helena Noguerra a cinq tatouages semés sur sa peau comme les petits cailloux blancs du Petit Poucet : un cœur, une ancre, une étoile, un angelot et le mot « inexorable ». « C’est à cause de Bernard Pivot, nous explique-t-elle, à la fin de son émission Apostrophe, il demandait toujours à son invité son mot préféré et moi, mon mot préféré quand j’étais petite, c’était celui-là : inexorable. »
4. Elle a un fils de… 26 ans ! Helena Noguerra a été maman très tôt. A 21 ans. Du coup il y a eu entre elle et son fils « quelque chose qui s’apparentait à une relation frère-sœur ». Tanel Derard (son nom) est aujourd’hui mannequin (il a défilé pour Jean-Paul Gaultier), acteur (il a tourné notamment dans La belle personne de Christophe Honoré) et musicien. En clin d’œil, il apparait parmi les danseurs dans le clip de Tom, chanson extraite du dernier album d’Helena Noguerra.
5. Ah ! les hommes… Entre Helena Noguerra et l’amour c’est une histoire qui remonte à… Ouh là là ! Elle se souvient encore de son premier amoureux, un Xavier, blond comme les blés, elle avait 3 ou 4 ans ! Mariée pendant huit ans à Philippe Katerine avec lequel elle est restée amie (il a d’ailleurs participé à son dernier album), elle est aujourd’hui la compagne du réalisateur Fabrice du Welz qui vient de faire Message for the king aux Etats Unis et prépare un nouveau long métrage dans les Ardennes belges. Rencontré chez des amis, elle a tourné dans son film Alleluia, en 2014. Quand on sait que le premier court de Fabrice du Welz s’intitulait Quand on est amoureux c’est merveilleux, on se dit que ces deux-là étaient faits pour s’entendre.
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