Christopher Walken en 5 scènes cultes pour ses 75 ans !
L’immense acteur Christopher Walken, à la carrière inévitablement en dents de scie mais émaillée de plusieurs chefs-d’oeuvre, souffle ses 75 bougies ! L’occasion de lui rendre hommage en cinq scènes cultes de sa filmographie.
Christopher Walken, c’est une carrière riche de plus de 130 rôles, depuis ses premiers pas à la télévision en 1953. Une carrière qui est aussi inévitablement en dents de scie avec certains choix artistiques malheureux ou que l’on jugera faciles, mais qui est quand même, pour le plus grand bonheur des cinéphiles, émaillée de nombreux grands films et quelques chefs-d’oeuvre. Comment ne pas citer son inoubliable composition dans Voyage au bout de l’Enfer, pour laquelle il remporte un Oscar ? Celle dans True Romance de Tony Scott, le temps d’une scène démente ? Ou Pulp Fiction ? Sans oublier The King of New York, un des meilleurs films d’Abel Ferrara, Batman, le défi, Nos Funérailles, l’inoubliable Max Zorin dans Dangereusement vôtre, le terrible père criminel de Comme un chien enragé, le tueur repenti Nate Champion de La Porte du Paradis de Michael Cimino…
A l’occasion de ses 75 ans, petit retour sur cinq géniales scènes de l’acteur. Pour le plaisir, en hommage à un grand comédien.
Voyage au bout de l’enfer
Il y a, bien sûr, l’inoubliable scène de la roulette russe entre Christopher Walken et Robert de Niro, au bord de l’implosion; sans doute une des plus grandes scènes de l’Histoire du cinéma américain. Mais, pour changer aussi, on pourra tout à fait lui substituer une autre scène du film, non moins puissante, dans laquelle le personnage de Nick, drogué, n’ayant plus goût à la vie et resté hanté par son expérience passée, se livre à une ultime et terrible séance de roulette russe avec son vieil ami Michael, pourtant revenu le chercher au Viêtnam et qui tente de le faire revenir au pays. Une scène là aussi d’un réalisme proprement terrifiant, porteuse d’une charge émotive à fendre les pierres en deux. I Love You nick…
True Romance
Christopher Walken n’a qu’une seule scène dans le film du regretté Tony Scott. Certes, mais quelle scène ! En l’occurence celle où le boss mafieux sicilien Vincent Cocotti vient interroger en personne Denis Hopper, pour savoir où Clarence Worley (Christian Slater) et Alabama sont partis. Walken est tellement génial dans la scène, dans son mélange de menace pas du tout voilée, de séduction et avec son récit sur l’art de la pantomime, qu’il vole presque la vedette à l’ensemble du casting du film. Bref, ce qu’on appelle tout simplement une scène culte ! You know who I am, Mr. Worley ? I’m the Anti-Christ. You got me in a vendetta kind of mood…
Pulp Fiction
C’est à nouveau sous la houlette de Tarantino -cette fois-ci réalisateur- que Christopher Walken incarne un rôle culte. En l’occurence celui du capitaine Koons, qui transmet à un tout jeune Butch la montre en or de son père, mort dans un camp de prisonniers au Viêtnam. Le temps d’une scène d’à peine plus de 4 min, et un génial monologue, Walken se révèle encore une fois brillant, dans son récit sur la manière dont il a réussi à garder au chaud cette fameuse montre à gousset. Petite anecdote d’ailleurs à propos de cette scène culte : Walken déclara qu’il consommait de la sauce piquante entre les prises de cette scène pour éviter d’avoir la bouche sèche à force de parler !
The King of New York
The King of New York marque la première collaboration d’Abel Ferrara avec Christopher Walken, qui deviendra par la suite l’un des fidèles du metteur en scène, avec des apparitions dans The Addiction (1995), Nos funérailles (1996) et New Rose Hotel (1998). Réputé notamment pour être un des films les plus accessibles du cinéaste, The King of New York révèle surtout un Walken impérial sous les traits du baron de la drogue Frank White.
S’il fallait ne choisir qu’une seule scène, ce serait évidemment celle de la partie de cartes au Social Club d’Arty Clay, un autre parrain de la mafia. Frank ordonne à Clay de lui donner un pourcentage sur tous ses profits. Quand le mafioso se met à l’insulter, Frank l’abat. Il ne fait jamais très bon d’insulter Christopher Walken !
Batman, le défi
On a beaucoup hésité à mettre dans cette courte liste son extraordinaire rôle dans Comme un chien enragé. Mais on avoue avoir une tendresse toute particulière pour sa composition en Max Schreck dans Batman, le défi de Tim Burton. La coupe de cheveux aussi folle que le cinéaste, tout de colère / rage à peine rentrée affleurant à la surfacen Walken s’en prend à sa secrétaire, Sélina Kyle (Michelle Pfeiffer), avant de la défenestrer. Là encore, Walken se révèle brillant.
La séquence bonus : Christopher Walken dans le clip de la chanson Weapon of Choice de Fatboy Slim, en 2001. Le clip, récompensé notamment par six prix aux MTV Movie Award, révèle un incroyable Walken danseur. Et pour cause : il fut aussi formé dans sa jeunesse à la danse. Quand on dit que c’est un artiste complet !
Last but not least : imiter la voix et le phrasé si caractéristique de Christopher Walken est devenu un grand classique au fil des ans. La preuve en images !
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