Elisabeth II n’en veut pas à Meghan Markle d’avoir parlé à Vanity Fair

January 3, 2020 Off By HotelSalesCareers

Elle n’aurait pas dû parler, c’est une faute. C’est du moins l’avis de ceux qui sont tombés à bras raccourcis sur ses propos concernant le prince Harry dans la dernière édition américaine de Vanity Fair. Du côté de Buckingham Palace, contrairement aux rumeurs, on n’a pas bronché. Et pour cause: Elisabeth II, qui n’a pas encore rencontré Meghan Markle, ne lui en veut pas…

God save Meghan Markle! En évoquant sa relation avec le prince Harry dans la dernière édition américaine de Vanity Fair qui lui a accordé sa une et un long portrait, elle a rompu avec les usages, l’obligation de se taire tant que des fiançailles n’ont pas été annoncées, c’est vrai. Encore que… Rien qui ne décoiffe la couronne. « Nous sommes heureux et amoureux (…) Je suis sûre qu’il y aura un moment où nous devrons nous dévoiler publiquement, mais j’espère que les gens comprennent que c’est notre moment à nous. Il nous appartient et c’est ce qui le rend spécial » : à défaut d’observer la règle windsorienne du never explain, never complain – « ne pas se justifier, ne pas se plaindre » – l’héroïne de la série Suits, rompue à l’art des interviews, n’a rien dévoilé de compromettant.

Les critiques sont pourtant tombées… Royal faux-pas ! Manque de respect pour Elisabeth II à laquelle elle n’a pas encore été présentée ! Goût du bavardage bien trop américain, bien trop show-biz ! De quoi s’inquiéter ou se réjouir – tant les bévues de Diana et Sarah Ferguson auront fait le délice des tabloïds dans les années 80 – pour la suite… Face à Kate Middleton, rôturière british, mais bonne élève, presque que plus royaliste que la reine, Meghan Markle, la starlette américaine, métisse, divorcée et rebelle : le scénario se dessinait presque trop facilement. Selon un majordome de la famille royale cité par par le Daily Star, Elisabeth aurait tapé du point sur la table, dans son château de Balmoral, où elle termine l’été. Le prince Charles lui-même se serait étranglé devant tant d’aise, avant de passer un savon à Harry au téléphone.

Il n’en est rien. Le palais de Kensington a fait savoir sa vérité :« Ce n’est pas vrai. » Pour savoir ce que la reine pense de la future fiancée d’Harry, il faudra attendre au minimum que la jeune femme lui ait été présentée. On murmure que l’entrevue pourrait avoir lieu avant le début des Invictus Games, parrainé par le frère cadet de William, le 23 septembre prochain, à Toronto. Si tel devait être le cas, le prince et son actrice, qui tourne sa série dans la même ville, n’aurait plus à se cacher. En s’affichant officiellement au bras d’Harry, Meghan contribuerait même au rayonnement des activités du prince. Du zéro faute, une belle séance de rattrapage.

Si tant est que Meghan Markle se soit adressée à Vanity Fair sans l’assentiment de la couronne. Petite amie du prince Harry depuis juin 2016, reconnue comme telle par un communiqué de Kensington demandant le respect de sa vie privée en novembre dernier, l’actrice a successivement fermé son blog The Tig et tari son compte Instagram. Titillée sur ses amours princières, alors qu’elle présentait la nouvelle – et probablement dernière, en ce qui la concerne – saison de Suits, en juillet, elle n’a pas bronché, se contentant d’esquisser quelques sourires polis. Lorsqu’elle séjourne à Londres, c’est, profil bas et capuchonné, qu’elle s’immisce entre les grilles de Kensington, où son amoureux l’attend.

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En attendant l’annonce de ses fiançailles avec Harry, que certains projettent pour le mois de novembre prochain, Meghan Markle fait le job.Celui auquel la prépare Jason Knauf et Edward Lane Fox, respectivement responsable de la communication et secrétaire privé du prince.

Plus souple avec l’âge, Elisabeth II, quant à elle, ne trouverait rien à redire aux choix de ses petits-fils, tant qu’ils les rendent heureux et assurent une lignée aux Windsor. Dépassée par le cas Diana, timide aristocrate transformée en superstar vengeresse après l’échec de son mariage avec Charles, la reine serait même assez bluffée par la capacité de Kate et Meghan à supporter et maîtriser la curiosité des médias. Fin de l’hallali.

Crédits photos Sipa / Getty