NKM, choquée par la « lettre de licenciement » de Hollande à Valérie Trierweiler
Samedi, le président François Hollande a annoncé, par le biais d’une dépêche AFP, la fin de sa relation avec Valérie Trierweiler. Une façon de faire un peu rude, qui a ulcéré bon nombre de politiques à droite, dont Nathalie Kosciusko-Morizet. Alors, nouveau coup de com’ ou réelle compassion de sa part?
«Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler». C’est en ces termes froids et protocolaires, distillés via l’Agence France-Presse, que François Hollande a mis fin à la relation qu’il entretenait avec Valérie Trierweiler, sa compagne depuis 8 ans. Et même si l’ex-première dame ne faisait pas l’unanimité, beaucoup se sont indignés face à cette manière de procéder. «A mon sens ça manque un peu d’élégance et d’humanité», a jugé Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, au micro de la station RMC ce lundi matin. Dimanche, c’était Marine Le Pen qui qualifiait l’acte du président de « répudiation », soulignant la « brutalité » des mots employés… De même que Jean-François Mancel, membre du parti UMP, qui a posté samedi ce tweet assassin : «#Hollande se conduit comme un macho irresponsable et il va continuer de nous donner des leçons sur le respect de la femme!» Bref, la majorité de la classe politique de droite s’est emparée du sujet. Et Nathalie Kosciusko-Morizet, actuellement en campagne pour briguer la mairie de Paris, ne voulait pas être en reste.
C’est pourquoi, ce matin, face au journaliste d’iTélé Bruce Toussaint, elle y est allée de son petit commentaire sur ce fait d’actualité. «J’ai eu l’impression de lire quelque chose qui ressemble plus à une lettre de licenciement qu’une lettre de rupture», a-t-elle confié. Ainsi, par cette phrase provocatrice, prononcée autant pour faire le buzz que pour exprimer sa sincère affliction face à l’éviction sans tact dont a été victime Madame Trierweiler, on peut soupçonner NKM de vouloir faire parler d’elle à tout prix. En effet, alors que les sondages la donnent perdante dans la course à la mairie de Paris face à la candidate PS Anne Hidalgo, l’ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy ne cesse d’accumuler propos et photos chocs. En témoigne un cliché d’elle en train de fumer une cigarette avec des SDF au début du mois de janvier, ceci s’inscrivant dans la droite ligne de ses incartades remarquées.
Une attitude qui n’est pas vraiment blâmable mais qui est cependant très déconcertante de la part d’une femme autrefois discrète mais qui semble s’être libérée, depuis qu’elle parade les cheveux détachés. En somme, NKM est un peu la Miley Cyrus de l’UMP. Et comme pour la jeune chanteuse, ce revirement comportemental la dessert plus qu’il ne l’avantage. Certes, elle fait la une des journaux et ses frasques alimentent les conversations, mais cela ne dure qu’un temps et ne lui rapporte pas forcément d’électeurs. Elle est d’ailleurs contestée dans son propre camps, comme le prouve la multitude de listes dissidentes qui, jour après jour, fleurissent dans la capitale, et même par ses alliés, tels que Bernadette Chirac.
Pourtant, cette mère de famille qui vient d’entrer dans la quarantaine n’est pas prête à tout sacrifier pour gagner. Car si son style de bourgeoise un peu coincée et ses chignons tirés sont passés à la trappe pour que son image évolue, Nathalie Kosciusko-Morizet n’est pas du genre à laisser tomber l’essentiel pour satisfaire ses ambitions. Ainsi, elle n’a pas hésité à suspendre plusieurs fois sa campagne pour se rendre au chevet de son père malade.
Faire le show sur les plateaux oui, mais pas à n’importe quel prix.