Brad Pitt, fier de s’être rempli les poches avec World War Z

« Game on F***ers! » (que l’on traduira sobrement par « les paris sont lancés! »). C’est ainsi que Brad Pitt a souhaité répondre à ses détracteurs, très déçus par le film spectacle World War Z. Le dernier film de Brad Pitt a cartonné en salle, remplissant les poches de l’acteur (également producteur), mais n’a pas laissé son image tout à fait indemne. Pour rectifier le tir, il parle de ses projets au Hollywood Reporter, sans pour autant se justifier.

Fondée en 2002 avec son épouse de l’époque, Jennifer Aniston, la maison de production de Brad Pitt, Plan B, a trouvé son rythme de croisière depuis déjà quelques films. Cette année, avec la sortie en salle de World War Z -un film catastrophe, où Brad Pitt sauve la planète d’une horde de zombies– le chiffre d’affaires de la boîte a fait un énorme bon. Et selon les derniers détails avancés par Brad Pitt, le jackpot n’est pas près de s’arrêter.

Dans les colonnes du Hollywood Reporter, le beau gosse explique qu’il est aujourd’hui plus intéressé par son rôle de producteur que celui d’acteur car il lui permet « d’assembler les pièces du puzzle ensemble » et de prendre du recul par rapport aux caméras. Père de 6 bambins, avec sa compagne Angelina Jolie, la star de Fight Club souhaite se rendre plus disponible pour sa tribu sans que cela ne nuise à sa carrière. Sa performance dans World War Z et les deux prochains volets pour lesquels il a signé devraient mettre cet homme déjà riche à l’abri du besoin pendant longtemps.

A 49 ans, sa prochaine superproduction sera autrement plus sérieuse que le blockbuster sorti à l’été 2013, et devrait rapporter encore beaucoup d’argent à sa société. L’oeuvre intitulée 12 years of slave (12 ans d’esclavage) s’appuie sur l’autobiographie de Solomon Northup, afro-américain enlevé et vendu en Louisiane pour travailler dans les plantations de coton, au XIXème siècle. Dans ce nouveau film, Brad Pitt tient un petit rôle de paysan qui vient en aide au héros. Avec lui, d’autres superstars comme Michael Fassbender, Paul Giamatti ou encore Benedict Cumberbatch se donnent la réplique. L’occasion de faire un film d’auteur pour redorer le blason de Plan B.

C’est précisément cette variété qu’a toujours souhaitée Brad Pitt au sein de son entreprise. Grand fan de cinéma -il cite Vol au-dessus d’un nid de coucou, Les Hommes du Président et Docteur Folamour comme ses classiques- le gars du Missouri se plait aujourd’hui à jongler entre pop-corn movies et films plus engagés. Une ligne qu’il « ne voudrait changer pour rien au monde », puisqu’il « aime les extrêmes » dit-il.

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