Steve Jobs, « un individu trompeur »
Quelques mois après la mort de Steve Jobs, les langues se délient progressivement au sujet de la personnalité parfois étrange de ce génie. Le FBI fait même état d’un rapport étonnant.
Les apparences sont parfois trompeuses. Sous ses airs de jeune prodige de l’Amérique, adulé comme un messie, Steve Jobs aurait caché une personnalité bien plus trouble qu’il n’y laissait paraître. C’est en tout cas ce que démontre le FBI qui, dans les années 1990, a mené une enquête fouillée sur le co-fondateur de la marque Apple. A l’époque, il était pressenti pour devenir conseiller à l’exportation du gouvernement George Bush, père.
A l’époque, Steve Jobs vendait comme des petits pains ses ordinateurs multicolores tandis que sa vie privée s’assombrissait. Les notes des services américains font état de la personnalité«d’un individu complexe dont le caractère moral est suspect». Le créateur de l’iPhone n’aurait pas été très présent pour son ex-compagne et leur fille, peut-être plus attentif à l’évolution de son bébé technologique. Afin de pouvoir tirer ces conclusions, le FBI a interrogé pas moins de 29 proches de Steve Jobs à l’époque. Parmi eux figuraient des i-collaborateurs de l’ex-PDG d’Apple. Certains auraient pointés du doigt la «tendance à déformer la réalité afin d’atteindre ses objectifs» de leur patron. Steve Jobs est même considéré comme «pas vraiment franc et pas honnête».
Des analyses qui entachent la carrière de «l’homme à la pomme». Le FBI a également planché sur les habitudes de vie de cet Américain un peu comme les autres. Sur sa consommation de drogues à son époque hippie, qu’il avait lui-même avoué, le dossier Jobs confirme «l’expérimentation de substances illégales, pendant la fin des années 1960 et le début des années 1970».
Comme beaucoup de héros, Steve Jobs a provoqué l’admiration mais d’autres se sont chargés de révéler ses failles.