Robbie Williams revient de loin

March 19, 2020 Off By HotelSalesCareers

A 35 ans, le chanteur a appris à canaliser ses excès. Son album Reality Killed The Video Star est disponible dès ce lundi.

Son nouvel album, Reality Killed The Video Star (EMI), est sans conteste l’événement musical de l’automne. Attendu tel le Messie par ses groupies, guetté par la critique (qui ne l’avait pas épargné en 2006 lors de la sortie de Rudebox),

assure actuellement une promo marathon qui le mène de New York à Londres en passant par Paris. Avide de retrouver son public, ravi de communiquer avec la presse. Comme si de rien n’était. Lui qui, il y a encore quelques mois, assurait avec aplomb avoir des informations fiables quant à l’arrivée imminente des extraterrestres sur la planète Terre…

Lui qui aurait un temps envisagé de déménager dans le désert du Nevada pour ne pas louper leur atterrissage, en 2012, et qui soutenait mordicus avoir entrevu des ovnis par la fenêtre de sa chambre, a finalement troqué le paranormal pour un comportement somme toute… normal. Coopératif, avenant et souriant. Bizarre, vous avez dit bizarre? Fort de plus de soixante-dix millions d’albums vendus, Robbie Williams maîtrise mieux que quiconque l’art de faire parler de lui. Réputé pour ses farces déjantées – il adore se travestir, faire des grimaces et des blagues d’un goût parfois douteux –, Rob s’amusait encore récemment à sortir du Meurice, le palace parisien de la rue de Rivoli, vêtu d’un pyjama de soie et d’une robe de chambre, et brandissant un sabre laser en plastique façon Luke Skywalker…

Croire ou ne pas croire que ce jeune homme a bien toute sa tête, telle est la question. A trente-cinq ans, tout porte à supposer qu’il a surtout appris, à l’épreuve d’un passé mouvementé, à jouer de ses excès et à faire de ses faiblesses une véritable force. Utiliser ses démons pour servir sa cause, sa musique, un plan pour le moins diabolique qui a fait ses preuves! Il l’a compris dès 1996. A l’époque, à peine échappé des Take That (le boy’s band qui l’a fait connaître), et entraîné par les frères Gallagher, bad boys d’Oasis, Robbie avait sombré dans l’alcool et la drogue, pris pas moins de 16 kilos (rapidement perdus en rehab’)… avant de faire un carton avec son premier single de crooner solo, Old Before I Die. De là à en conclure que dépression et désintoxication riment avec consécration, il n’y avait qu’une opération de communication bien orchestrée!

Fragile psychologiquement, le chanteur a frôlé la mort il y a deux ans, suite à un cocktail explosif, alcool, drogue et surmenage, qu’il confesse aujourd’hui avec humilité. Du Priory Hospital de Londres au Centre Cottonwood de Tucson en passant par le Meadows Center d’Arizona, où il a séjourné à plusieurs reprises depuis 2007, Dr. Robbie Mr. Williams a appris à renoncer à ses 28 grammes de cocaïne, soixante cigarettes et trente-six expressos quotidiens! Dorénavant, s’il s’accorde quelques fantaisies, ce n’est que pour mieux égayer son public et séduire sa douce, Ayda Field, l’actrice américaine qui partage sa vie depuis trois ans. Assagi, il songe même à reformer les Take That, son fameux groupe d’antan… Que le public se rassure: si cet homme-là est fou, ce n’est que de musique.

Découvrez Robbie Williams en séance photo…

En séance photo avec Robbie Williams

Retrouvez Robbie Williams sur son site en cliquant ici.

Amélie de Menou