David Beckham et Tom Cruise: les frères siamois d’Hollywood
Glamour, pouvoir, culte de la performance… Depuis leur rencontre il y six ans, le gourou du cinéma et l’icône métrosexuelle du foot partagent tout. Gala ausculte les liens de cet étrange binôme…
Soirées, salles de sport, projets, goût pour la sape…Des restos chics de Madrid ou New York aux stades de football du monde entier, ils partagent tout…mais pas encore leurs femmes, s’amuse le Tout Hollywood.
Six ans déjà qu’ils se connaissent, s’associent, se tapent dans le dos en public. Une autre époque tant pour Cruise, alors au faîte de sa gloire au cinéma, que pour Beckham, jouant les premiers rôles au Real Madrid de Ronaldo et Zidane. Époque charnière aussi. La star de Mission Impossible est sur le point de quitter Pénelope Cruz, qui ne supporte plus ses affinités électives avec l’Eglise de scientologie.
Quant à Beckham, l’aventure espagnole vire au cauchemar, entre résultats mitigés et rumeurs d’infidélités qui font les choux gras des tabloïds. La naissance du troisième enfant Beckham calme le jeu. Son nom? Cruz… Hommage direct à son copain acteur, que Beckham admet enfin aujourd’hui. «Mais je l’ai orthographié à l’espagnol, parce qu’on vivait à Madrid.»
Pas de doute: Tom le winner, Tom le grand frère – douze ans les séparent – éblouit l’ex-petit banlieusard londonien. Lorsque ses ennuis reprennent, à l’issue d’une mauvaise coupe du monde 2006, qui voit Becks évincé de l’équipe d’Angleterre, le bon docteur Cruise multiplie les consultations. Le portable de Beckham chauffe à blanc. Il peut l’appeler jusqu’à dix-huit fois par jour. «Il est toujours enrichissant de parler avec lui, clame David au sujet de Tom en 2006, c’est un type super positif, un exemple de volontarisme. Il m’a dit que j’étais un super joueur, que je faisais partie du meilleur club du monde. Et que seul comptait l’amour de ma famille.»
Pourtant, Cruise le yuppie survolté des années 80 a perdu de sa superbe. On le dit au bord de la rupture, rongé par ses élans scientologues et asphyxiée par sa mégalomanie. Lassée de ses simagrées, la Paramount a rompu son contrat, lui reprochant de détourner la promotion de La Guerre Des Mondes à des fins scientologues. À Paris, devant un parterre de critiques branchés science-fiction, il est intarissable sur Katie Holmes, future Madame Cruise, fraîchement convertie aux théories de Ron Hubbard et future mère de son premier enfant biologique, Suri.
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A David de lui renvoyer l’ascenseur. Fashion victim à la poigne de fer, Victoria est dépêchée aux Etats-Unis pour coacher la frêle Holmes, qui flotte encore dans son nouveau statut. Puis à la valse bi-couples des mondanités médiatiques, survient LE rapprochement. En 2007, Beckham quitte le grand Real Madrid pour le nain footballistique des L.A. Galaxy – avec la bénédiction de Tom, érigé pour l’occase conseiller en soccer… Ils étaient amis, les voici voisins, la demeure Beckham jouxtant le manoir Cruise à Berverly Hills, les gamins deviennent complices (notre photo). Plus proches que jamais, ils montent quatre à quatre les échelons de la complicité.
Beckham prodigue à Cruise un régime draconien pour faire fondre poignées d’amour et surcharge pondérale. Les deux compères projettent d’unir leur portefeuille pour acheter un club de foot… Néo- Tic & Tac, Tom & Dave s’affichent partout, au point de se confondre: même équipe de communication, même kiné… Sommet fusionnel, une réunion de «fraternité» entre les deux familles organisée par Tom dans la foulée de Thanksgiving fin 2008, qui scelle leurs retrouvailles, après cinq mois de séparation médiatique.
Retrouvailles? On murmure que Beckham se fatigue des incantations scientologues de son poto. Mais il jure avoir résisté au lavage de cerveau: «Tom et Katie ont leur croyance, Victoria et moi avons les nôtres, tranche David. Je respecte sa foi, d’autant qu’il nous l’a expliquée. Mais il ne nous a jamais dit “Voici ce que vous devriez penser”. Il ne ferait jamais ça.» Pas très convaincant, ce portrait d’un Cruise tolérant et zen – qui par ailleurs, entend « nettoyer le monde »… Peu importe. Comme en amour, l’amitié rend parfois aveugle…
Guillaume Loison
Article paru dans Gala, août 2009