Médicaments : l'ANSM permet de déclarer les effets secondaires en ligne
Les déclarations d’effets indésirables peuvent désormais se faire directement en ligne via le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ce service ouvert aux professionnels de santé et aux particuliers remplace l’ancien qui nécessitait de télécharger un formulaire avant de l’envoyer par courrier.
Les déclarations d’effets indésirables peuvent désormais se faire directement en ligne.
Faciliter la déclaration d’effets indésirablesUne nouvelle rubrique “Déclarer un effet indésirable“ est disponible sur le site internet de l’ANSM afin de faciliter la déclaration des effets indésirables suspectés d’être liés à l’utilisation d’un produit de santé. La navigation par type de produit (médicaments, dispositifs médicaux,…), puis par déclarant (professionnel de santé, patient….), permet d’accéder rapidement au formulaire adapté et aux informations pratiques pour le remplir. La transmission de cette déclaration à l’organisme chargé du recueil et de la gestion des signalements est également simplifiée. Il est désormais possible de déclarer en ligne les effets indésirables liés aux médicaments, et prochainement, les incidents liés aux dispositifs médicaux.Un système de vigilance qui ne concerne pas que les médicamentsL’ANSM est chargée de surveiller les produits de santé après leur mise sur le marché afin de renforcer la sécurité des patients. Dans ce cadre, des systèmes de vigilance sont en place pour huit types de produits de santé : médicaments, dispositifs médicaux, dispositifs de diagnostic in vitro, produits sanguins, substances psychoactives, produits biologiques, cosmétiques et produits de tatouage.Ces 8 systèmes de vigilance doivent assurer le recueil, l’enregistrement et l’évaluation des déclarations d’effets indésirables susceptibles d’être liés à ces produits. Sur la base de ces informations, les mesures préventives et correctives pourront si besoin être prises.Améliorer le recueil des déclarations des patientsLes systèmes de vigilance reposent sur les déclarations des effets indésirables ou incidents par les professionnels de santé et les industriels. Mais depuis juin 2011, les patients et les associations qui les représentent ont la possibilité de déclarer directement les effets indésirables suspectés d’être liés à l’utilisation d’un médicament.En 2012, l’ANSM a, au niveau national, reçu 38 296 déclarations d’effets indésirables provenant des Centres Régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Sur ce total, seules 1 222 venaient des patients. Cette proportion très modéré est cependant en constante augmentation : en août 2013, on note une augmentation de 36 % par rapport à la même période en 2012.Le nombre de déclarations d’effets indésirables liés à des médicaments et provenant des CRPV est passé en 5 ans de 28 252 en 2008 à 38 296 en 2012, l’ANSM contribuant à hauteur de 20 % à la base européenne de pharmacovigilance (Eudravigilance). De la même façon en matériovigilance, les signalements ont augmenté de 70 % passant de 7 799 à 13 230 sur la même période.“Toutefois, les autorités sanitaires ne reçoivent qu’une partie des effets indésirables qui pourraient être déclarés. Une plus grande exhaustivité améliorerait la réactivité et la pertinence des mesures à mettre en place“ juge l’ANSM, qui espère que la déclaration en ligne permettra d’améliorer notre système de pharmacovigilance. David Bême Source : Communiqué de l’ANSM – 8 novembre 2013Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks