A Star is born – Bradley Cooper : “Lady Gaga est une des plus grandes artistes de notre époque”
Bradley Cooper se confie sur les coulisses de “A Star is born” : le passage à la chanson, Lady Gaga au casting, les réalisateurs qui l’ont inspiré, la pression de faire un remake… “A Star is born” sort ce mercredi.
Bradley Cooper était présent ce week-end au Festival de San Sebastian pour présenter son premier film en tant que réalisateur, A Star is born. Nous avons assisté à sa conférence de presse dans une salle comble. Morceaux choisis.
La pression de s’attaquer à un remake
Bradley Cooper, réalisateur, co-scénariste et acteur : Il y a toujours de la pression quand un studio vous fait confiance pour raconter une histoire. Je ne sais pas si la pression aurait été plus forte s’il n’y avait pas eu d’autres films avant. Heureusement, Warner Bros m’a alloué du temps pour préparer le film, ce qui m’a permis de m’entourer d’une très bonne équipe. Mais je dirais, dans un sens, que c’était excitant d’avoir des prédécesseurs car nous pouvions leur rendre hommage à travers le film.
La célébrité est bien sûr un sujet au coeur du film. (…) Les personnages ont des rapports différents à la célébrité dans les autres films. Je m’y suis penché d’un point de vue sensoriel, par le son. Pour moi la célébrité a à voir avec les afflux d’énergie dans des espaces confinés, et dans le silence. C’est ainsi que le rythme sonore du film commence, et cela dicte ensuite le rythme du film.
L’étape du casting
Quand Warner Bros m’a donné la chance de coécrire et réaliser, j’ai eu beaucoup plus la possibilité d’avoir une influence sur l’histoire. C’était super. Et la partie casting était fun aussi. J’ai adoré la possibilité de pouvoir caster des gens que j’admire, et rien que ça valait la peine.
Quiconque connaît des choses de Lady Gaga en tant que performeuse sait qu’elle donne tout. C’est une des plus grandes artistes de notre époque, si ce n’est de l’Histoire. Mon travail était de lui faire une proposition qui lui permette de tout donner, puis de créer un environnement rassurant pour mettre tout ce travail dans une atmosphère dans laquelle nous pourrions capter tous ces beaux et authentiques moments.
[Capter ces beaux et authentiques moments], c’est ce qui me guidait. Depuis que je suis gamin, ces films qui paraissent authentiques, dont vous ne pouvez croire que c’est du cinéma. Je me souviens quand j’ai vu Le Parrain m’être dit : mais comment y a-t-il pu y avoir des caméras ? Ça a l’air si réel. C’est ce que je m’efforçais de faire chaque jour. Ça fait partie du challenge et c’est le frisson ultime.
C’est une actrice incroyable. C’est juste qu’elle n’avait pas encore eu l’opportunité, jusqu’à maintenant, de travailler sur un film qui reposerait tant sur elle. Elle a livré tout ce que j’attendais d’elle, et même plus. Je suis complètement amoureux de tout ce qu’elle fait dans ce film. Et j’espère que, si elle en décide ainsi, que nous continuerons à travailler ensemble. En tant que spectateur, j’ai envie de voir ce qu’elle va faire.
S’improviser musicien et chanteur
J’ai du beaucoup travailler, oui ! (rires) J’ai travaillé avec un super coach vocal ; heureusement que je l’ai trouvé ! Il m’a donné beaucoup de son temps (…) J’ai aussi pu passer du temps des musiciens avec qui je me suis lié d’amitié. A nouveau, Warner Bros m’a accordé du temps pour préparer ce film, et me laisser faire ce qui me semblait nécessaire pour être complètement prêt en me présentant sur scène le jour du tournage.
Les thèmes au coeur du film
Parfois vous découvrez votre histoire au fur et à mesure que vous la racontez. Je sais que je voulais faire une histoire d’amour, que je voulais qu’il y ait de la musique et d’autres choses plus profondes que j’ai découvertes au fur et à mesure que je faisais le film, sur la famille, sur ce qui vous habite étant enfant, et trouver sa voie dans la vie, même si ça peut parfois être difficile. Il y a tellement de gens qui pensent savoir quelle est votre voie. Cela demande du courage.
Les réalisateurs qui l’ont inspiré
Je n’aurais jamais eu le courage de faire ce film si David O. Russell ne m’avait pas pris son aile, pas seulement en tant qu’acteur mais aussi en me laissant observer sa façon de travailler. J’ai travaillé sur 3 films avec lui. Il y a aussi Clint Eastwood : il m’a vraiment permis de m’intéresser à sa méthode de travail. Il y a Todd Philipps avec qui je suis à présent associé en tant que producteur. J’ai pu l’observer. Idem pour J.J. Abrams il y a 20 ans sur sa série. Ils avaient tous reconnu ma curiosité pour ce qu’ils faisaient. Ils ont été très accueillants.
La bande-annonce de A Star is born :
A Star Is Born Bande-annonce VO
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