Addiction : le smartphone, pire que la drogue ?

April 11, 2020 Off By HotelSalesCareers

Aen croire une récente étude, votre smartphone pourrait être votre pire ennemi, en étant autant addictif que n’importe quel opioïde.Solitude, sentiment d’isolement, dépression, anxiété…Vousvous reconnaissez ?Alors lisez la suite.

Addiction : le smartphone, pire que la drogue ?

Et si on était accro au smartphone, sans s’en rendre compte ? Imaginez la scène : vous êtes au restaurant avec un ami. Vous vous apprêtez à lui annoncer une grande nouvelle, mais…vous venez de vous prendre un vent, une bourrasque, une tempête ! Votre interlocuteur, déconcentré par le vibreur de son smartphone n’a qu’une chose en tête : checker ses notifications. En l’espace de deux minutes, vous n’existez plus. Et à lire ces lignes, l’étonnement ne vous atteint même pas. C’est un classique. Addiction digitaleFacebook, Instagram, Snapchat, Twitter…les réseaux sociaux font désormais partie intégrante de notre vie, tout comme le smartphone, au sens plus large. De plus en plus, les scientifiques parlent d’addiction digitale, une dépendance qu’ils classent au même niveau que les opioïdes. “La dépendance liée aux smartphones commence à former des connexions neurologiques dans le cerveau de la même manière que les personnes qui prennent de la morphine pour soulager la douleur “, explique Eric Peper, le co-auteur d’une

nouvelle étude. Les deux chercheurs américains, Eric Peper et Richard Harvey, viennent de publier dans la revue américaine

 NeuroRegulation. Ils ont observé le comportement de 135 étudiants, à San Francisco. Ils ont constaté que les étudiants qui surconsommaient leur téléphone étaient ceux qui se sentaient le plus souvent isolés, seuls, déprimés et anxieux. Ces sentiments seraient dus au manque de langage corporel et d’interaction réelle avec autrui. Les réseaux sociaux, notifications et autres push ayant remplacé une partie des relations humaines. Pourtant, jusqu’à la crampe du pouce, ces étudiants y sont accros aux réseaux sociaux, soucieux de savoir ce qu’il se passe dans leurs cercles d’amis, et plus largement dans le monde. 
Les étudiants observés sont tout le temps connectés, que ce soit pour checker leurs réseaux sociaux ou pour se perdre dans les méandres d’une navigation web. 
Ils sont sur leur smartphone en révisant, en mangeant, en parlant avec les autres, en regardant un film, au moindre réveil nocturne. Bref, tout le temps. 
Et ce comportement laisse peu de place au corps et à l’esprit pour se reposer, se ressourcer, se détendre. Industrie technologique De plus, dans ce monde interconnecté, nous pensons être devenus des multitâches. Nous pensons être devenus plus fort. Exactement comme cet homme d’affaires qui gère ses mails tout en suivant une réunion professionnelle ou comme cette maman au foyer qui allaite son bébé en réservant ses prochaines vacances en ligne. Nous ne sommes pas devenus multitâches. Mais semi-tâches. Nous ne faisons plus que les choses à moitié, trop vite déconcentrés par nos alertes respectives. Eric Peper et Richard Harvey insistent sur un autre point : la dépendance numérique n’est pas de notre faute. C’est en fait le résultat de la volonté de l’industrie technologique d’augmenter les profits des entreprises. “Plus de yeux rivés sur les smartphones, plus de clics et donc plus d’argent”, précise Eric Peper. Les notifications push des sites commerciaux pour liquider le dernier objet à la mode et les autres alertes sont là pour nous le rappeler. Ces alertes portent bien leur nom. Elles agissent d’une façon bien précise sur nos cerveaux, en déclenchant les mêmes voies nerveuses qui nous alertent d’un danger imminent. Comme l’attaque d’un grand prédateur, par exemple. “Mais maintenant nous sommes pris en otage par ces mêmes mécanismes qui nous protégeaient autrefois et qui nous ont permis de survivre “, note Eric Peper. Esclave de l’écran noirPour contrer ce cercle vicieux, les deux scientifiques suggèrent évidemment de couper les notifications push de ces sites, et de répondre aux e-mails et aux réseaux sociaux uniquement lors de plages horaires que vous aurez définies à l’avance. Programmez-vous des moments loin des réseaux sociaux et de votre smartphone et consacrée vous réellement et entièrement à une seule tâche que vous accomplirez jusqu’au bout. Ne soyez pas l’esclave du petit écran noir au fond de votre poche. Vivez votre vie, pas celle de vos réseauxClick Here: gws giants guernsey 2019