Porno ou relation sexuelle ? Ceux qui préfèrent le virtuel ont plus de problèmes réels
Les hommes qui préfèrent le porno à de vraies relations sexuelles seraient plus souvent victimes de dysfonction érectile et moins susceptibles d’être satisfaits lors des vrais rapports… Malgré les interprétations des auteurs, l’étude ne permet pas de savoir si c’est le X qui induit les troubles sexuels ou si c’est l’inverse… Zoom sur cette étude américaine présentée lors de la réunion annuelle de l’American Urological Association à Boston dont les conclusions semblent plus morales que scientifiques.
Le porno a-t-il une influence sur la satisfaction sexuelle ? La réponse n'est pas évidente…
Sommaire
- Une consommation de porno d’occasionnelle à excessive
- Des résultats permettant diverses interprétations…
Les jeunes hommes qui préfèrent la pornographie à des relations sexuelles réelles semblent être plus fréquemment victimes de problèmes d’érection. Ce qui pourrait constituer un cercle vicieux, les poussant à une consommation croissante de contenus X.Une consommation de porno d’occasionnelle à excessiveDans le cadre de cette l’étude, les chercheurs ont interrogé 312 hommes, âgés de 20 à 40 ans, qui ont visité une clinique d’urologie de San Diego pour un traitement. Leur consommation de porno variait considérablement : 26 % en regardaient moins d’une fois par semaine, 25 % une à deux fois par semaine, 21 % trois à cinq fois par semaine, 5% six à dix fois par semaine et 4% plus de 11 fois par semaine. Le plus souvent, les hommes utilisaient un ordinateur (72 %) ou un smartphone (62 %) pour regarder des contenus X. Parmi ces hommes, 3,4 % ont déclaré qu’ils préféraient se masturber en regardant de la pornographie plutôt que d’avoir des rapports sexuels.
Des résultats permettant diverses interprétations…Les chercheurs ont tenté d’évaluer les liens entre consommation de porno et satisfaction sexuelle. Résultat : tous les domaines évalués liés à la sexualité (érection, orgasme, désir, satisfaction sexuelle…) présentent de moins bons résultats chez les hommes qui préfèrent la masturbation avec porno à de vraies relations. Mais aucune corrélation significative entre ces critères de satisfaction sexuelle et la durée ou la fréquence de consommation de porno.Malgré ces résultats peu convaincants (on ne sait pas par exemple si les troubles sexuels sont induits par la préférence au porno ou si ce sont ces troubles qui ont induits cette préférence – ce qui paraît plus plausible compte-tenu de l’absence de liens entre durée, fréquence et satisfaction sexuelle), les auteurs condamnent les conséquences de la pornographie sur la santé sexuelle masculine, l’accusant d’être à l’origine de troubles de l’érection (en rapport avec des attentes irréalistes liées aux performances du porno) et d’induire des masturbations compulsives assimilables à de véritables addictions. Deux points que cette étude ne démontre cependant pas…Une enquête distincte sur 48 femmes n’a pas trouvé d’association entre la pornographie et le dysfonctionnement sexuel, même si environ 40 pour cent ont dit qu’ils regardaient aussi la pornographie.Click Here: cheap Cowboys jersey