Santé féminine : 4 aspects à surveiller
Le 8 mars est la Journée internationale des femmes. Une occasion d’évoquer la santé féminine. Voici quelques pistes avancées par les scientifiques pour prendre des précautions face à des maladies telles que l’hypertension, les maladies cardiovasculaires et le cancer.
Faire assez d'exercice, particulièrement après la ménopause, s'avère bénéfique.
Ne pas ignorer les douleurs à la poitrineDes recherches dont le résultat a été publié le mois dernier l’ont montré : chez les femmes se plaignant de douleurs à la poitrine mais n’ayant pas d’artères bouchées, 8% présentaient des cicatrices du myocarde. Cela indique qu’elles ont souffert d’un
infarctus. Mais un tiers de ces femmes n’a jamais été diagnostiqué. L’équipe de chercheurs conseille de d’accorder de l’importance aux douleurs à la poitrine et de consulter un médecin. Les chercheurs ajoutent : “Il faut prendre au sérieux les femmes qui se plaignent de douleurs à la poitrine, même si les symptômes que l’on retrouve habituellement chez les hommes ne sont pas présents“.
S’occuper de son ossatureLes femmes sont plus sujettes à l’
ostéoporose que les hommes. Il leur faut donc prendre particulièrement soin de leurs os. Faire assez d’exercice, particulièrement après la
ménopause, s’avère bénéfique. La marche est une option adaptée à celles qui recherchent une activité douce. Une étude britannique a montré que sautiller deux minutes chaque jour pouvait muscler les hanches. Les chercheurs recommandent le
calcium, présent dans le yaourt, le fromage, les brocolis, les épinards, les fruits secs et les noix, ainsi que la
vitamine D.(sardine, maquereau, foie de veau, oeuf, huile de foie de morue).
De l’importance de l’hydratationLes
infections urinaires, qui peuvent toucher plusieurs organes (les reins, les uretères, la vessie ou l’urètre), sont généralement causées par des bactéries et sont plus communes chez les femmes. Une étude américaine de 2017 a montré qu’en buvant quotidiennement 1,42 litre d’eau, les femmes sujettes à ces infections pouvaient les prévenir, réduisant le risque de 48%. Cela permet également de diminuer la consommation d’antibiotiques.
La question du poidsUne
étude européenne publiée cette année démontre que, si le
surpoids et l’obésité augmentent les chances de souffrir de
maladies cardiaques ou de
cancers chez les deux sexes, le risque est encore plus élevé chez les femmes. Comparées à des femmes dont l’
IMC est normal, les femmes souffrant d’obésité seraient cinq fois plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires et 12 fois plus susceptibles de développer un cancer. La bonne nouvelle : de légères pertes de poids sont grandement bénéfiques, réduisant le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer de 20%.